Sur un total de 43 493 kms de route, seuls 30% sont bitumés, conférant à la Guinée un des ratios les plus faibles de l’Afrique de l’Ouest. Au sein du réseau, on ne compte également que 6 959 kilomètres de routes nationales (dont 2 400 kilomètres bitumés) pour 15 657 kilomètres de routes secondaires et 20 877 kilomètres de routes tertiaires, des chiffres qui paraissent bien insuffisants par rapport aux ambitions du pays et à l’intensification des échanges à venir.
De plus, en 2012, 48% du réseau revêtu était catégorisé comme mauvais. Les routes n’ont en effet pas été entretenues pendant une vingtaine d’années, ce qui explique leur dégradation avancée. La forte pluviométrie générale ainsi que les surcharges régulièrement constatées sur les camions de transport aggravent le phénomène.
Le réseau routier guinéen apparait ainsi insuffisant, inadéquat et difficilement praticable. Et cette situation prévaut aussi bien pour les grands axes que des routes secondaires et la demande est de fait conséquent.Même la capitale, pourtant centre névralgique du pays, est mal desservie, l’accès y est encombré et incompatible avec les délais et niveau de service que ses industries réclament.
Plusieurs grands corridors ont pourtant été identifiés (axe côtier et axe vers le centre du pays via Mamou par exemple) mais rien n’a encore été fait pour améliorer ces liaisons vitales pour dynamiser le pays et améliorer son attractivité auprès du secteur privé