Mines

Le plus grand projet d’exploitation de mine de fer en Afrique.Un nouveau code minier a été adopté le 9 septembre 2011 avec pour objectifs :

  • Sécuriser l’investissement étranger tout en préservant sa rentabilité ;
  • Assurer un revenu substantiel au pays ;
  • Fournir des emplois à la population ;
  • Préserver l’environnement pour les générations futures dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Depuis 2011, les grands projets sont initiés aussi bien dans la filière bauxite alumine que dans le fer. Le projet d’exploitation et d’exportation du gisement de fer de Simandou (bloc 3 et 4) est le plus grand projet en Afrique pour une production de 95 millions de tonnes et une enveloppe d'à peu près 19 milliards de dollars. Ce projet comporte également un important volet d’infrastructures, à savoir: la construction d’un chemin de fer Transguinéen de près de 800 kilomètres et un port en eaux profondes, dans la région de Forécariah (Guinée maritime).
Les projets d’exportation et d’exploitation de fer à Kaliya (Faranah) et à Forécariah. A Forécariah, la production démarre avec 3 millions de tonnes, la première année. Elle atteindre 10 millions à la sixième année.
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Conscient de l’incidence de ces statistiques peu favorables sur la compétitivité des activités minières, le Gouvernement guinéen met l’accent sur la construction de centres de formation de développement des compétences autour du projet minier afin de d’offrir aux projets de travailleurs guinéens compétents.
Suivant un modèle de réussite existant, le Gouvernement guinéen invite les donateurs intéressés à le rejoindre à mettre sur pied un Partenariat Public Privé (PPP) avec les compagnies minières actuelles ou futures pour la création d’un centre de formation
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Elle détient ainsi :
  • Deux tiers des réserves mondiales de bauxites avec 40 milliards de ressources
  • prouvées et 20 milliards de réserves probables ;
  • Du fer pour 20 milliards de ressources prouvées et 12 milliards de réserves probables. On compte deux gisements de fer de classe mondiale avec une teneur avoisinant 70% (Chaîne du Simandou — Mont Nimba), et les gisements de Kalia (préfecture de Faranah), de Yombeli (préfecture de Forécariah) et de Kaloum (Conakry). Le gisement de Yombeli est en exploitation depuis juin 2012 et la première tonne de fer sera extraite du Simandou (bloc 3 et 4) en 2015 ;
  • De l’or, exploité artisanalement depuis le Moyen âge. De nos jours, l’exploitation artisanale se poursuit parallèlement à l’exploitation industrielle et semi industrielle. La principale région aurifère de Guinée est la Haute Guinée et en particulier le bassin de Siguiri (préfectures de Siguiri, Kouroussa, Mandiana, Dinguiraye, Kankan). On trouve aussi de l’or dans les zones de Fitiba (Mamou-Faranah), Sierra-Forè (à l’est de Kindia) et N’Zérékoré (Gama-Karana-Yomou) ;
  • Du diamant avec des réserves prouvées de 25 millions de carats et 500 millions de carats probables. Les principaux gisements sont localisés dans les préfectures de Kérouané, de Beyla, de Kindia, de Forécariah et du Sud Est de la Guinée ;
  • Du pétrole en offshore actuellement en prospection ;
  • D’autres minerais tels que le nickel, le titane, et des indices d’uranium, de cuivre, de cobalt…
  • Mais aussi du calcaire (200 millions de tonnes), et des agrégats en grande quantité répartis sur tout le territoire.
  • Le potentiel minéral de la Guinée est loin d'être circonscrit et précisé, d’où la volonté des autorités de poursuivre l’inventaire des ressources minérales à travers la certification des indices.
  • Le secteur minier représente en moyenne 15% du PIB, et 20 à 25% des recettes courantes de l'État et 80% des recettes d’exportations.
  • Le gouvernement compte accroître les revenus miniers par :
  • Un accroissement de la production minière; à ce titre, l’exploitation du gisement de Kalia a été lancé en juin 2012, et le projet d’exploitation du Simandou — avec un chemin de fer de 650 km, un port en eau profonde — produira sa première tonne en 2015 ;
  • L’adoption d’un nouveau code minier en 2011 avec pour objectifs: la sécurisation de l’investissement étranger tout en préservant sa rentabilité, la création d’emploi, la préservation de l’environnement.
  • La transformation des produits miniers, notamment de la bauxite en alumine et de la mise en place d’une fonderie d’aluminium. La présence de grandes potentialités hydroélectriques constitue des atouts majeurs pour le développement de la filière.
La République de Guinée est exceptionnellement riche en ressources minières dont les réserves sont variées et très importantes.
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  • Au cours des 5 prochaines années, la Guinée aura besoin de plus 50 000 travailleurs qualifiés comme illustrés ci-dessus ;
  • A son apogée, le projet Simandou emploiera jusqu’à 18 000 personnes. A la phase d’exploitation les chiffres seront estimés à 8 000, ce qui est encore très élevé pour un projet d’exploitation minière ; Les entreprises qui investissent bénéficieront d’un certain nombre de mesures incitatives qui réduiront les coûts de production.
  • Les bases inappropriées des écoles techniques et leurs modèles doivent être réadaptées pour combler les lacunes en compétences ;
  • Les établissements techniques et professionnels actuels ne sont pas équipés (en matériel et en personnel) pour former les futurs cadres techniques miniers ;
  • La Guinée ne dispose pas de moyens financiers pour investir dans la construction d’écoles.
Opportunités :
Défis :
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Le Gouvernement guinéen a pris des mesures afin de renforcer sa capacité à développer les compétences du secteur et accroître ainsi les opportunités d’emploi. Par le biais du Ministère de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et la de la Formation Professionnelle (METEFP), des programmes sont en cours d'élaboration afin de construire des centres de formation professionnelle à travers le pays, en collaboration avec les partenaires au développement et les sociétés minières pour un coût estimé à 22 millions de dollars US.
Les centres prévus par le Gouvernement guinéen reproduiront le modèle du " Centre de Formation de Beyla " qui est un PPP entre le Gouvernement guinéen, Rio Tinto, et l’Agence Française de Développement. L’objectif consiste à former environ 1640 étudiants dans différents domaines de compétences au cours des 7 prochaines années. Le programme vise à équilibrer les compétences techniques de base avec des qualifications spécialisées ayant une adéquation immédiate et concrète aux besoins du secteur. Le centre prévoit en outre de procéder à une transition graduelle d’un centre de formation mobile à un centre de formation permanent qui sera uniquement axé sur le développement des compétences professionnelles dans une période de 3 ans. Cependant, compte tenu du nombre de projets miniers dans le pipeline et la demande prévue, le résultat prévu pour cette école unique sera insuffisant. Par conséquent, le METEFP a prévu la construction de 7 autres centres de développement des compétences.
Le METEFP a identifié les possibilités de créer des Unités de Formation mobile (UFM) à Kamsar, Forécariah, Macenta, Faranah, Kérouané, N’Zérékoré, Kankan suivant le modèle du Centre de Formation de Beyla. Cependant, celles de Kamsar, Forécariah et Kankan sont destinées à devenir des centres de développement des compétences permanents.
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Il existe une opportunité de partenariat mutuellement bénéfique entre les investisseurs qui s’intéressent à la formation professionnelle. Idéalement, le partenariat doit comprendre des partenaires au développement ayant des accords bilatéraux avec la Guinée d’une part. Et d’autre part, le partenaire essentiel est une compagnie minière ayant une connaissance approfondie de la sécurité industrielle et des normes techniques. Ceci est nécessaire pour assurer la pertinence des programmes et fournir la demande en compétences. A travers cela, la société minière sécurise le personnel qualifié en accord avec ses besoins, son modèle d’exploitation et à des coûts inférieurs à comparativement à la main-d'œuvre importée.
  • Les établissements de formation doteront la Guinée de main-d'œuvre qualifiée possédant les compétences requises par les projets miniers.
  • Au-delà des projets miniers, cette main d'œuvre qualifiée constitue une source importante de travailleurs pouvant être utilisés dans les autres secteurs.
  • A long terme, ces éléments sont importants pour la stabilité sociopolitique de la Guinée.
  • Commencer par la création d’emplois; ce qui réduit le taux de chômage. Comparativement, ces emplois sont relativement bien payés et réduisent la pauvreté, augmentent les revenus disponibles et contribuent à la croissance du PIB.
  • Les types de compétences qui seront développés à travers ces centres de formation peuvent avoir un effet d’entraînement, car ils sont également transférables entre les secteurs et réduisent à cet effet le risque de futures redondances.
  • En cas de baisse du marché de l’emploi, de telles compétences peuvent être valorisées dans des activités indépendantes et constituent une base pour la croissance du secteur des PME.
  • Au-delà des avantages économiques, la formation et l’emploi réduisent beaucoup de problèmes sociaux directement liés à l’absence de travail rémunéré chez les jeunes, et ont un impact direct sur le développement humain.