Les cultures d’exportation peuvent constituer une ressource essentielle pour l'économie guinéenne. Cependant, leurs exportations restent encore fortement dépendantes des matières premières traditionnelles peu ou pas transformées.
De plus, les cascades tarifaires (taxation croissante à l’entrée sur le marché européen en fonction du degré de transformation) et les régimes commerciaux préférentiels ont encouragé les exportations de matières premières non transformées, laissant échapper ainsi les possibilités d’accroître la valeur ajoutée et l’emploi.
En dehors de certaines filières d’exportation relativement bien structurées, la plupart des productions agricoles et alimentaires de la Guinée n’arrivent pas à satisfaire les marchés nationaux, régionaux ou internationaux du fait, entre autres, des faiblesses en matière de structuration des filières ainsi que de l’organisation des acteurs aux différents stades de production, transformation, stockage et mise en marché.